Catégorie : Comportement
Mon chien aboie : comment faire arrêter l’aboiement
© Parlez vous chien, 2018, Mylène Genairon
Le rôle de l’aboiement à la base
Lorsqu’un chien aboie, c’est comme lorsque l’humain parle. Il s’agit d’un moyen de communiquer, d’exprimer des sentiments, de faire passer un message.
Naturellement, le chien utilisera plus son odorat, des marquages, des postures diverses. Le loup, son ancêtre, n’utilise d’ailleurs pas ce moyen de communication. Il va plutôt hurler pour envoyer des messages à sa meute dont les membres se trouvent à distance. Il communique avec ses congénères, ils se donnent rendez-vous pour la chasse ou recherchent une partenaire. Hurler ensemble renforce la cohésion.
Cependant, dans le monde bruyant des humains, de plus en plus de chiens aboient pour s’exprimer et ce, à tort et à travers. (suite…)
Chien stressé, qui semble déprimé, absent ?
Le chevauchement – Hund.fr
Il y a des comportements qui sont particulièrement pénibles pour l’humain, voire très gênants et le chevauchement en fait souvent partie. Par le mot chevauchement je désigne le comportement suivant : monter ou grimper sur quelque chose, le saisir entre ses pattes et agiter (ou non) les hanches comme pour effectuer une saillie. Le chevauchement que l’on retrouve parfois sous le terme de « zigner » est donc un comportement associé à la sexualité et à la reproduction mais il est très important de comprendre qu’il ne s’y limite pas.
Si le chevauchement nous semble peut-être plus courant chez les mâles entiers, il existe également chez les mâles castrés mais on le retrouve aussi chez les femelles qu’elles soient stérilisées ou non. C’est donc un comportement qui peut être adopté par n’importe quel chien, peu importe son sexe, ses hormones, son gabarit, sa race ou que sais-je encore. Maintenant que nous avons vu qu’il n’y avait pas de profil type de « chevaucheur », nous pouvons également prendre le temps d’établir qu’il n’y a pas non plus de profil type de « truc à chevaucher ». (suite…)
Chien mâle en chaleur – Comportement et combien de temps ça dure
De manière générale, on a tendance à associer les chaleurs uniquement aux chiennes et on pense que les chaleurs des chiens se produisent uniquement au travers de saignements et des cycles de fertilité. Néanmoins, bien qu’elles se produisent de manière différentes chez les chiennes, les chaleurs des chiens mâles existent et il est très important que vous sachiez en reconnaître les symptômes pour éviter des portées non désirées.
Dans cet article Chien mâle en chaleur – Comportement et combien de temps ça dure de PlanèteAnimal, nous vous invitons à découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur les chaleurs des chiens mâles afin que vous puissiez apporter un certain contrôle reproductif pour votre meilleur ami. C’est parti ?
Le chien miroir
Le chien miroir…
Le stress du chien, miroir du stress de son humain…
C’est A-S Sundman (et collaborateurs), de l’Université de Linköping (Suède), qui a démontré que le stress chronique du chien (contrôlé par son taux de cortisol) a plus à voir avec le stress chronique (le taux de cortisol) de son propriétaire qu’avec sa personnalité propre ou son niveau d’activité.
L’impact thérapeutique de cette recherche est important: pour gérer le stress du chien, il serait préférable que l’humain gère d’abord son propre stress chronique. La gestion du stress est holistique et systémique.
D’où l’intérêt de collaborer entre vétérinaire comportementaliste, comportementaliste, coach en bien-être, psychologue et psychiatre.
L’article »Long-term stress levels are synchronized in dogs and their owners » est disponible dans son intégralité en ligne à https://www.nature.com/
Merci au Dr vétérinaire Joel Dehasse que vous pouvez retrouver ici : https://www.facebook.com/Dr.Joel.Dehasse/
La gestion de l’environnement, si utile mais si méprisée…
on corrige l’environnement dans lequel elle pousse,
pas la fleur. »
L’EMPILEMENT DES DÉCLENCHEURS
Article rédigé par Géraldine Merry de Vox Canis
Voici la suite de l’article posté la semaine dernière sur le phénomène d’empilement des déclencheurs. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à le faire avant de lire celui-ci. Pour résumer, l’empilement des déclencheurs, c’est tous ces petits événements qui font monter le stress d’un individu (animal ou humain) jusqu’à ce que cela explose avec une réaction plus ou moins intense. Comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les conseils suivants pourront vous aider à éviter que ce phénomène se produise : (suite…)
Prévenir la protection de ressource
Rédigé par Julie-Anne Gaudreau de Beli Concept Canin à retrouver sur :
https://beli.ca/la-protection-de-ressources/
« Touche pas, c’est à moi ! »
Vous avez certainement déjà entendu des enfants dire cette phrase. Ou encore, se chicaner pour un jouet ou une friandise. Et bien, sur ce point, nos meilleurs amis les chiens sont assez semblables à nous. En effet, eux aussi vont parfois manifester le désir garder quelque chose qui est en leur possession. Que ce soit leur nourriture, leur jouet, leur bol d’eau, quelque chose qu’ils ont trouvé (mouchoir, soulier, etc.), ou encore la meilleure place sur le divan ou sur le lit. Vous avez sûrement déjà vu un chien grogner quand quelqu’un passait près de son bol de nourriture ou si on tentait de lui enlever un os. Vous avez peut-être déjà été victime d’un chien qui vous a mordu parce que vous lui aviez enlevé un mouchoir de la gueule. Ce phénomène porte un nom, il s’agit de protection de ressources. C’est un comportement qui est normal, mais dans certaines limites. Toutefois, il peut rapidement prendre de graves proportions en raison de divers facteurs. (suite…)
Comment notre vision du chien influence nos méthodes d’éducation ?
Et oui, pendant longtemps, on a considéré que la relation Homme-chien devait être basée sur un modèle dominant-dominé. L’Homme devait donc prendre l’ascendant sur son chien, qui risquait de revendiquer cette place de chef de meute sinon. Avec cette vision hiérarchique, les maîtres ont souvent multiplié les interactions négatives avec leur compagnon. Puisque la pression sociale était si forte, tout maître se devait de faire obéir son chien, coûte que coûte. Et si des corrections plus ou moins violentes étaient nécessaires, alors elles étaient justes. La société a aussi intégré certaines règles qui paraissent évidentes à tous: un chien doit manger après son maître, passer les portes après lui, ne pas monter sur le canapé ou le lit, ou encore ne jamais avoir l’initiative des interactions (caresses, jeu…).