09 Juin 2022

ANXIÉTÉ DE SÉPARATION : un problème complexe à traiter au cas par cas

Je suis récemment tombée sur un article du magazine d’actualités scientifiques, Sciences et Avenir. Il était titré « Au secours, mon chien fait des bêtises quand je ne suis pas là ». Le terme ‘bêtises’ fait référence à des comportements problématiques pour l’humain, néanmoins, je trouve que ce choix de mots dédramatise un problème parfois très néfaste pour le bien-être de l’animal et qui doit généralement être pris très au sérieux.

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09 Juin 2022

Le border Collie

Bonjour à tous,
Aujourd’hui j’aimerais vous parler du Border Collie.
Nous recevons des dizaines de demandes de prise en charge pour eux par mois, depuis des années. Soit pour des borders collie trop peu stimulés, soit à contrario trop stimulés. Ce qui se passe avec cette race depuis bien trop longtemps est grave, et nous en sommes responsable.
Le Border Collie, par son intelligence hors du commun, est devenu un chien “à la mode”… Sans que les adoptants soient réellement informés sur ses besoins.
Résultat : cette belle race est au cœur des abandons depuis plusieurs années maintenant, et il est nécessaire d’informer le plus grand public possible avant son adoption.
Tout d’abord, commençons par l’histoire de la race. Le Border Collie vient des Borders, une région entre le Royaume-Uni et l’Écosse. Il a été reconnu par les Britanniques en 1976. Arrivé en France en 1970, il n’a été reconnu par la FCI (Fédération Cynologique Internationale) qu’en 1985 sous le numéro 297.
Le Border Collie fait partie du groupe 1 de la classification : Les chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouvier suisse), mais pour vous parler du groupe 1, il faut vous parler également des différents chiens de berger qu’il abrite.
Selon le travail D’Emmanuelle Franq en 2007 « les races européennes de chiens de berger », la classe 1 de chiens de berger regroupe 3 catégories. À ce jour elles ne sont pas prise en compte par la FCI, mais elles sont particulièrement importantes, car les critères comportementaux varient grandement dans ces sous classifications. Il y a :
– les chiens de défense du bétail (Patou, Kangal, Berger Yougoslave…)
– les chiens de conduite de troupeaux (le Border Collie, bouvier australien, kelpie…)
– et les chiens de protection de troupeaux (Beauceron, Berger Allemand, Malinois…), qui sont un parfait mélange des chiens de protection et des chiens de conduite.
Aujourd’hui la sous-catégorie qui nous intéresse, ce sont les chiens de conduite de troupeau, dont le Border Collie est le grand maître (désolé pour les autres races, on vous aime quand même !).
Le Border Collie est reproduit avant tout pour mener un troupeau
Un chien de conduite, c’est un chien rustique, dynamique, souple, avec une allure racée et une vitesse d’intervention inouïe.
Le Border Collie a donc été sélectionné des années durant pour conduire les troupeaux. En d’autres termes : accompagner les bêtes d’un point A à un point B, sous ordre de son maître. Il a été sélectionné pour courir après le mouvement, le conduire, le stopper, le diriger.
La sélection, c’est (en résumé) le fait de reproduire 2 individus qui ont les caractéristiques souhaitées. Dans le cas du Border Collie, une des premières sélections a été faite sur le fait de faire de la prédation.
Une séquence de prédation complète ressemble un peu à ça (chacune des séquences comportementales peuvent être faites, ou que quelques-unes, dans l’ordre, ou pas) :
• Orientation : fixation oculaire, guet, affut, pistage
• Approche lente
• Poursuite
• Traque et rabattage
• Garde au ferme
• Capture : saut de capture, morsure au cou, morsure aux membres
• Étourdissement et mise-à-mort : secouement d’étourdissement, morsures multiples
• Recouvrement (si le chien estime que sa proie est trop grosse pour être mangée tout de suite, il l’enterre)
• Rapport
• Éviscération
On appelle ces séquences, des patrons moteurs de prédation.
Pour le Border Collie, après avoir sélectionné le fait de prédater (donc de poursuivre, fixer…), les éleveurs ont décidé de retirer la phase de mise à mort et de morsures afin de ne pas blesser le bétail.
Ils ont ainsi fait reproduire uniquement les individus qui ne tuaient pas les bêtes. Les éleveurs ont ajouté dans la lignée, du « sang » (donc des individus) de Setter Gordon pour y amener les qualités d’un chien d’arrêt. D’où les postures magistrales du Border Collie si reconnaissable tapis près du sol, à fixer ses moutons.
c’est un chien de travail qui a besoin d’être stimulé.
Le Border Collie est le roi de l’interprétation des ordres, le roi de la collaboration avec son maître, et il est né, et sélectionné, pour passer sa journée à cavaler après des bêtes et être mise à l’épreuve par son gardien.
À ce jour encore, le Border Collie est la SEULE ET UNIQUE RACE devant encore être testée au travail au troupeau pour obtenir sa confirmation au LOF (Livre des Origines Françaises) sur les lignées de travail. Nous n’aborderons pas les lignées beauty qui sont … bref, passons avant de s’énerver.
Si je m’étale autant sur l’histoire du Border Collie, et sa sélection, c’est parce que de nos jours, cette sélection, et les besoins qu’elle engendre, ne sont pas respectées. Et il est important de prendre en compte cette histoire, pour adopter un chien de cette race.
Au sein de l’association, nous avons recueilli et rééduqué de nombreux Borders Collie. Mais le pire, c’est que nous recevons en moyenne une quinzaine de demandes par mois pour en accueillir de nouveaux, avant qu’ils soient envoyés à l’euthanasie pour « problème de comportement ». Et le plus déroutant, c’est qu’il s’agit inlassablement des mêmes motifs d’abandon : “A pincé un jogger / vélo / poussette / voiture / trottinette, ne sait pas se poser à la maison, vocalise, est trop excité…” et j’en passe.
Pourquoi adopter un chien sélectionné pour poursuivre le mouvement, et l’abandonner parce que justement il poursuit des trucs ? N’est-ce pas antinomique ?
Quand on adopte un Border Collie, on adopte son « hyperactivité ».
Un Border est hyper tout : il est hyper sociable, hyper actif, hyper collant, hyper rapide, hyper intelligent, hyper…. Tout. C’est un chien fait pour passer 10h par jour dehors à cavaler et travailler, soit recevoir des ordres, analyser des situations, y réagir, monter très haut en émotion, descendre très rapidement. Le Border Collie est le chien avec le plus ample panel d’émotions et de capacité du règne des chiens, à mon avis.
Forcément, quand on enferme ces bêtes d’une puissance physique et mentale hors-norme, en pavillon de banlieue, avec une sortie en laisse matin et soir, entrecoupé de 8h de travail, ça fait des dégâts magistraux.
Il est sélectionné, produit depuis des décennies, pour être un grand sportif. Prendre un Border Collie pour un chien de famille, c’est une ineptie, c’est dangereux, et ça mène à des drames familiaux ou l’animal termine soit en refuge, soit dans le congélateur d’un vétérinaire.
Le Border Collie est un chien très sensible. Son intelligence fait qu’il est en capacité d’absorber, digérer, les émotions humaines. C’est une éponge. Le laisser seul à lui-même sans combler ses besoins primaires, c’est l’envoyer en première classe vers la destination de la folie. Automutilation, TOC (rapport de balle constante, rapport de bout de bois, mouvement stéréotypé, tour sur lui-même…), réactivité congénères, réactivité humains, crainte, destruction… Les dégâts sont nombreux.
Il s’agit d’un chien de travail, un chien d’utilité. Sa vie est vouée à collaborer avec l’humain et être occupé.
Il est temps de se rendre compte que les jolies vidéos sur internet d’agility, et toutes disciplines canines avec un Border Collie, sont faites par des personnes qui sacrifient leur vie entière au bonheur de leur chien.
Elles ne vont pas juste une fois par semaine en club, en travaillant la semaine.
A contrario, on observe également le phénomène inverse, qui est tout aussi dangereux : des personnes qui en font trop avec leur Border, au point qu’il ne soit même plus en capacité de savoir s’arrêter, et on atterrit sur la même case de la folie.
Avoir un Border Collie, c’est un bon dosage de travail, d’apprentissage, et d’accompagnement dans son bien-être. Il suffit d’une goutte de trop pour perturber l’équilibre.
La rééducation de ces Borders trop stimulés, ou a contrario trop peu stimulés nous prend des mois, et laisse inévitablement des marques. Marques malheureusement souvent indélébiles malgré le travail.
A cause de nous, et de notre égoïsme magistral, nous adoptons des chiens parce que c’est quand même carrément cool de se balader avec un chien de travail ou de dire qu’on a un border. C’est une race qui épate. Mais à quel prix ?
Depuis des années maintenant, nous récupérons des chiens trop peu, ou trop stimulés. Et nous humains bien abrutis, on s’en bat paupières de la génétique, si croquette a besoin d’exprimer ses besoins primaires de chien de troupeau (comme poursuivre les bagnoles, les vélos, les joggeurs,….) bah il va se faire voir. Ce qui induira le fait de développer des troubles du comportement comme aboyer, développer de la réactivité, détruire, se lécher les pattes au point d’en faire des plaies, ne pas se poser, chouiner, stéréotyper,… et qu’on gérera de façon super intelligente comme d’hab, en les foutant sous prozac, ou mieux en les enfermant en cage pendant nos 8h d’absence « parce que ça les rassurent », après tout « ce n’est qu’un chien il à qu’à s’habituer ce connard merde…. »
Le Border Collie nécessite un investissement hors norme, qu’il vous rendra au centuple. C’est le chien le plus intelligent, le plus humble, le plus magistral de tous les chiens. Si vous investissez toute votre énergie, et tout votre temps à être accompagné par un professionnel afin d’apprendre tous les méandres de ce chien majestueux, vous vivrez la plus belle expérience de toute votre vie.
Le Border Collie est le chien d’une vie, un chien qui vous en fera baver, qui vous poussera dans tous vos retranchements. Mais au bout du chemin, vous rencontrerez votre meilleur ami, votre tout, votre hyper tout, pour toujours. C’est une expérience fabuleuse, magnifique, durant laquelle vous vous trouverez au bout du chemin.
Réfléchissez, adoptez responsable.
 🙂
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ou sur notre site internet :
 
 
Article rédigé par l’association In Dog We Trust
02 Juin 2022

Votre chien adolescent ne teste pas vos limites

Non, votre chiot qui grandit ne teste pas vos limites. Il n’est absolument pas en train de se demander comment vous rendre chèvre, d’ailleurs même une fois adulte il ne le fera pas. Au contraire, il a bien trop affaire avec ses propres émotions pour être capable d’appréhender les vôtres (ça, c’est votre travail). L’adolescence chez le chien est un vaste sujet qui mérite d’être abordé car c’est quand même pas rigolo d’être un chiot perdu dans un corps de grand, surtout quand les humains ne savent plus quoi faire.

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11 Mar 2022

Mon chien saute – Vidéo Chirag Patel

 

C’est toujours agréable d’avoir un retour positif, et de pouvoir l’observer en situation.
F… avait pris l’habitude de sauter sur les visiteurs qui arrivaient à la maison, et sur les promeneurs qu’il croisait en balade. Après un bilan comportemental, l’échange qui avait suivi sur l’analyse, et quelques séances en commun, son humain me dit sa satisfaction : il vient maintenant dire bonjour à la porte sans sauter et il est à présent indifférent aux gens qu’il croise.

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07 Mar 2022

Le rappel

Aujourd’hui j’aimerais que l’on prenne quelques secondes ensemble pour parler brièvement du rappel et déconstruire quelques idées reçues que je peux entendre ici et là :
🤝 Non, le rappel n’est pas qu’une affaire de relation !
07 Mar 2022

6 fondamentaux pour mettre son chien réactif en situation en extérieur

Comment mettre son chien en situation pour l’aider à évoluer?
Il est assez difficile d’expliquer en théorie et par écrit quelles mises en situation seront bénéfiques pour un chien dit « réactif ».
Pour une raison simple: Il y a autant de situations que de chiens. Autant de facteurs, de contextes et de raisons différentes.
Un chien « réactif » à ses congénères ne peut être mis en situation de la même manière qu’un chien « réactif »à la manipulation.
Et dans les réactifs congénères, tous ne prendrons pas la même forme et ne pourront pas être mis dans des situations identiques.

C’est donc une question d’adaptation permanente.
Une adaptation à chaque chien, mais aussi une adaptation de chaque instant avec le même chien. (suite…)

14 Fév 2022

Le sommeil du chien.

Le sommeil correspond à une perte de conscience sans perte de réception sensitive du monde extérieur. Le sommeil permet de se reposer, c’est à dire de se ressourcer physiquement, mais aussi de réviser mentalement, pendant le sommeil paradoxal, les expériences vécues.
Un bon sommeil est indispensable à tout individu pour bien se ressourcer.

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14 Fév 2022

Pas « ok » chien.

Il n’est « pas ok chien », c’est un peu la version courte de : il « ne s’entend pas avec les chiens ». A l’heure actuelle, c’est une étiquette courante que l’on appose à un grand nombre de chiens, notamment lorsqu’ils sont à l’adoption car effectivement il y a une question à laquelle il est impératif que les associations répondent : puis-je adopter ce chien alors que j’en ai déjà au moins un à la maison ? A cette question, la réponse la plus juste serait sans doute « peut-être » car personne ne peut promettre de l’entente entre deux chiens.

Je me souviens notamment d’un cas, il y a un bon moment maintenant en refuge. Le chien est noté OK chien, d’ailleurs, il partage son box sans aucun souci. Une personne vient pour l’adopter comme « second chien » et donc, elle vient faire une rencontre entre les deux. Son propre chien à, de mémoire, tout à fait l’habitude de côtoyer plein d’autres chiens sans aucun souci. Et au moment où il voit celui-ci, il se met à réagir très violemment et la rencontre est simplement impossible. Ce n’est pas dramatique, il n’y a pas de bobo, c’est une simple anecdote sans grande conséquence en dehors du fait que l’adoption ne s’est pas faite. Ces deux chiens sont pourtant sous l’étiquette « ok chien ». Alors, qu’est-ce qui coince ? (suite…)

14 Fév 2022

Il faut que … rien du tout .

Les critères selon lesquels un chien est éduqué ou non sont subjectifs, fiez-vous à votre intuition.
Dans une société où le regard d’autrui est omniprésent, nous avons, en tant qu’humains, une forte propension à nous focaliser sur ce dernier. C’est là quelque chose de naturel qui est plus ou moins ancré en fonction de la personnalité de chacun. Le seul souci est quand le regard des autres nous pousse à adopter des principes qui ne nous correspondent pas. Vous voyez où je veux en venir ?

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14 Fév 2022

Le puppy blues

« Je ne pensais pas qu’un chiot pouvait demander autant de travail » 😮‍💨
Nous sommes nombreux à entendre cette phrase et peut-être même à l’avoir déjà prononcée.
Il n’est pas rare de lire des posts qui dénoncent cette « prise de conscience ». Selon eux :
👆 On se doit de savoir qu’un chiot c’est du travail
👆 On se doit de savoir qu’un chiot chamboule forcément notre vie.
👆 On se doit d’être prêt à investir du temps et de l’argent, etc

Comme si, le fait de savoir tout ça nous immunisait contre les doutes et les peurs…
Attention, mon objectif n’est pas de chercher à déculpabiliser les familles qui ne se sont pas suffisamment renseignées sur la race de leur futur chien et qui se retrouveront, de fait, dans l’incapacité de répondre à ses besoins parce que le casting de départ était défectueux !
Non, je veux simplement normaliser toutes les émotions et les questions que l’on peut voir apparaître lorsque l’on adopte un chiot.
Le « Puppy blues » est un sentiment de dépression lié à la frustration et à la peur de mal faire les choses quand on ramène un chiot à la maison 😰
Vous pouvez manquer de sommeil, avoir envie de pleurer, ressentir des émotions très négatives et peut-être même être parfois à deux doigts de déraper dans une forme de violence 😤
Se sentir dépassé par les accidents de propreté, les petites destructions, les mordillements et tous les autres comportements indésirables que peut produire un chiot… Voilà ce que provoquer le Puppy Blues !
Au cours du premier mois il est NORMAL de se demander :
🤔 Ai-je fait une énorme erreur ?
😞 Est-ce que mon chiot va finir par faire des nuits complètes ?
😩 Est-ce que mon chiot finira par ne plus courir après mes enfants ou le chat ?
Peut-être ne vous êtes vous jamais posé ce genre de questions, et tant mieux pour vous ! Mais d’autres incertitudes, d’autres doutes et peurs peuvent toujours apparaître, même lorsque le chiot grandit.
De nouveau : c’est NORMAL ! 🙏
Votre objectif en tant que « parent », est de créer une relation harmonieuse, d’encourager les bons comportements et d’empêcher la répétition des comportements indésirables . Trois objectifs (ambitieux !) qui requièrent bien plus que quelques mois 😉 !
Voici mes 4 conseils pour surmonter le Puppy Blues :
✅ PARLEZ EN AUTOUR DE VOUS
Avec les réseaux sociaux nous avons la fâcheuse tendance de mettre seulement en avant nos victoires et nos réussites. Je ne dis pas qu’il ne faut pas être fière de les montrer, mais parler de ses peurs, de ses détresses actuelles, des expériences négatives passées ou actuelles peut aussi s’avérer salvateur – pour nous mêmes et pour les autres, car tout le monde est dans le même bateau 😮‍💨
Et même si vous avez l’impression que les autres chiots de la classe sont bien plus avancés que le votre, en réalité vous ne savez pas quels problèmes ils rencontrent dans d’autres circonstances. Vous et votre chiot avez peut-être aisément surmontés ces difficultés 💪 (voir vous n’y avez même pas été confrontés !)
Échanger, se montrer authentiques et transparents permet de relativiser et parfois même d’obtenir de bons conseils !
✅ FAÎTES-VOUS CONFIANCE
L’information est partout, tout le temps, et s’avère souvent contradictoire. Cela n’aide pas franchement à gagner en cohérence de fait… En confiance.
Parfois il vaut mieux se cantonner à une approche, à un professionnel et, une fois que les fondations sont solides, s’ouvrir à ce qui se fait d’autre pour pouvoir encore plus progresser.
En revanche si vous sentez que ce professionnel n’est pas pour vous, que ce qu’il fait à votre chiot vous met mal à l’aise : écoutez-vous et fuyez ! ✋ Vous êtes en droit de poser des questions, d’avoir toutes les informations possibles et de demander à regarder comment il travaille avant de signer avec lui.
Il en est de même partout, tout le temps et avec n’importe qui. Vous êtes l’avocat de votre chiot 👩‍💼. Si la situation vous semble délétère agissez. Même s’il s’agit de votre vétérinaire, de votre éducateur, de la personne qui partage votre vie, de votre meilleur ami, etc.
✅ OFFREZ-VOUS DU TEMPS LIBRE
Aidez-vous de vos outils : les parcs, les jouets d’occupation (les vrais, pas un tug ou une balle que vous laissez à disposition) et d’autres personnes : les dog-sitter, les dog-walkers.
Garder des moments pour soi est essentiel pour conserver un minimum d’équilibre et ne pas devenir « esclave » de son chiot et sans le vouloir, mettre en place de mauvaises habitudes (ex : chiot incapable d’être calme car trop sollicité, ou incapable de rester seul, etc).
✅ LAISSEZ DU TEMPS… AU TEMPS
Il est coutumier de dire qu’il faut trois jours pour stabiliser le stress de l’animal, trois semaines pour qu’il s’habitue à son nouveau lieu de vie et qu’il intègre les nouvelles règles du foyer, trois mois pour qu’il se sente bien chez lui et continue d’évoluer… J’ajouterai trois ans (voir 4 !) pour que vous ayez fait face à l’adolescence et son lot de changements, expérimenté tout un tas de situations ensembles (premières vacances, éventuelle arrivée d’un bébé, déménagement, etc), acquis de nouvelles compétences. Et là encore il ne s’agit que des moyennes. Chaque foyer est différent. Concentrez-vous sur vous mêmes. Ce n’est pas une course. Il n’y a pas de ligne d’arrivée.
De plus, concernant certains apprentissages, le temps peut jouer contre vous (le rappel, le calme, la marche en laisse, etc), mais il peut aussi être un précieux allié tant que vous vous montrez cohérent et empathique vis à vis de votre chiot 🐶
Rédigé par Amélie Cospérec de Lumos à retrouver sur : https://www.facebook.com/lumostraining/